KofûⅡ/Mêi-téi(2021)

Le paysage qui était-là : il s’est élevé est apparu, il présente est ici présent et il disparaîtra

Dans le monde, il y a 400, 150, 100, 90 ans, il est normal que presque tous les gens en vie aujourd’hui n’étaient pas encore nés.

Ainsi, en principe, nous n’avons jamais la nostalgie des paysages inconnus qu’ils qui datent de quelques dizaines ou centaines d’années. Cependant, le sentiment que nous, Japonais, ressentons dans en écoutant cette œuvre, « KofûⅡ » , n’est sans doute rien d’autre que de la « nostalgie ».
Ou bien si vous êtes un auditeur étranger, vous pouvez imaginer le paysage japonais, telle = comme la première image que vous avez en entendant le mot « Japon ».

Mêi-téi est le compositeur de cet album qu’il a composé sur le thème du « LOST JAPANESE MOOD ». Cette fois-ci, il s’est basé sur les morceaux qu’il n’avait pas choisis quand il a créé son dernier album « Kofû » et il a étendu sa conception.
Ce qui est représenté dans cette œuvre est « le paysage qui était-là », ou « le paysage qui garde sa forme en se délabrant », et qui a depuis changé au niveau des bâtiments, des rues, des quartiers résidentiels ou des champs etc.

Dans « Happyaku-Yacho (Huit-cent Huit-villes) », il semble dessiner le paysage animé à du Tokyo ancienne ancien en utilisant les sons d’un audio-guide enregistré dans un musée (en anglais « sampling ») et d’Hayashi (orchestre traditionnel accompagnant les fêtes japonaises).
Dans « Yoshiwara », des voix de femmes en train de racoler est utilisée sur une mélodie gracieuse qui semblent exprimer la situation de Yûkaku( ancienne ville réputée pour la prostitution) .
Dans « Shinobi « , le beat qu’il utilise est un bruit de craquement (C’est un son produit par les vieux disques ) mélangé à la voix d’un bonimenteur. Cette expression présente l’élan et le mystère des Ninjas.
«Saryo » s’inspire des peintures à l’encre et au lavis qu’il avait l’habitude de regarder dans la maison de sa grand-mère, auxquelles il associe des impressions d’un salon de thé, dit-il. L’atmosphère de petit salon de thé calme est « dessinée » par le son d’un synthétiseur reproduisant un instrument à vent.

 

Mêi-téi critique les musiques japonaises modernes. Il dit qu’elles sont « des musiques imaginaires de Tokyo ».
Après la restauration Meiji et après la seconde guerre mondiale, la pop japonaise s’est développée sous l’influence sur de la musique occidentale. Mais pourquoi peut-on dire que notre musique fait partie ou non de l’élément traditionnel japonais ?

Ça ne se borne pas exclusivement à la musique. Je pense que cela convient à toutes les valeurs japonaises d’après la seconde guerre mondiale. En effet, le japonisme, qui était autrefois un lien continu, a été rompu avec la fin du conflit, et remplacé par l’arrivée d’une société occidentalisée. Toutefois, cette notion n’est en aucun cas le patriotisme extrême, qui fait beaucoup de bruit inutile aujourd’hui sur les réseaux sociaux. C’était un sens de la vie et de la mort et un sens de l’éthique entretenu par la terre et la façon dont les gens vivaient leur vie.

Ce sol, sur lequel où nous nous levons, habitons et passons notre vie a déjà connu d’autres générations plus anciennes.
Mêi-téi nous présente cet environnement, les sentiments et la vie de nos ancêtres en utilisant le moyen de du saimpling.

Nous oublions mais la mémoire du passé est toujours imprimée dans la terre. Mêi-téi ressuscite ce souvenir et ce passé dans notre époque en utilisant la musique.